"16 Août 2024. Cette fois c’est 11 jours… Ce vendredi 16 Août, le Samu Social, à Lyon, a laissé à la rue un nouveau né de 11 jours. Ce soir je pense à toi, tout petit être. Je me demande ce que c’est que de découvrir la rue depuis le bitume, dans la chaleur et les bras d’une mère qui ira puiser dans son cœur les forces qu’elle n’a pas encore retrouvées pour t’envelopper et t’aimer".
Maud Bigot déplore ainsi la situation liée au sans-abrisme à Lyon : "Ce sont des histoires d’argent et de politique, des gens qui décident que ça coûte trop cher que tout le monde soit logé", commente-t-elle.
"Il a été laissé à la rue faute de place d'hébergement disponible. Ce sera sans doute aussi le cas des nouveaux nés qui sortiront de la maternité cette semaine. Les pouvoirs publics refusent d'ouvrir des places à l'hôtel "faute de moyens financiers". Parmi ces pouvoirs publics, la Métropole de Lyon, qui en juillet dernier a décidé de ne plus prendre en charge la mise à l’abri des femmes enceintes de plus de six mois ou seules avec un enfant de moins de trois ans.
Cette situation a suscité quelques réactions politiques, notamment celle de la conseillère municipale et ancienne adjointe Nathalie Perrin-Gilbert : "Lyon c’est aussi : un nourrisson de 11 jours à la rue la semaine dernière, un nourrisson de 5 jours à la rue ce matin, et d’autres à venir", écrit-elle sur son compte X, faisant état d’un autre nourrisson contraint à avoir été mis à la rue.
Lyon, c'est : 4 députés NFP, 1 maire NFP, 1 président de métropole NFP.
— Nathalie Perrin-Gilbert (@NPG_Lyon) August 19, 2024
Lyon, c'est aussi : un nourrisson de 11 jours à la rue la semaine dernière, un nourrisson de 5 jours à la rue ce matin, et d'autres à venir. #NFP @marinetondelier @faureolivier @mbompard @Fabien_Roussel