Un rassemblement pour le droit à l’hébergement à Lyon ce mercredi

Un rassemblement pour le droit à l’hébergement à Lyon ce mercredi
sans abris - Radio Espace

La mobilisation se tiendra sur la Place Ambroise Courtois.

Le collectif Solidarité entre femmes à la rue se regroupe ce mercredi sur la Place Ambroise Courtois à Monplaisir, dans le but de défendre le droit à l’hébergement et l’acquisition d’un logement digne pour toutes et tousLe collectif Solidarité entre femmes à la rue se regroupe ce mercredi sur la Place Ambroise Courtois à Monplaisir, dans le but de défendre le droit à l’hébergement et l’acquisition d’un logement digne pour toutes et tous. 

Le regroupement qui aura lieu à 16h30 a pour but d’obtenir "l’organisation d’une réunion urgente avec l’Etat, les mairies, la Métropole et les collectifs mobilisés", ainsi que "des solutions d’hébergement pérennes pour tous les membres du collectif et toutes les personnes à la rue", indique le collectif dans un communiqué.

Ce rassemblement fait suite aux événements du 3 mai dernier qui continue d’accentuer les tensions entre les différents protagonistes.

Le collectif Femmes à la rue et ses soutiens ont occupé le gymnase Dargent, situé rue du professeur Sisley dans le 8ème arrondissement de Lyon.

 "C’était une occupation surprise. On comptait s’imposer" déclare Juliette Murtin, porte-parole du collectif. Peu de temps après leur arrivée, huit policiers municipaux se sont rendus sur place.

A 23h, le collectif a été expulsé du gymnase. "168 personnes, dont 70 enfants se sont retrouvés à la rue. La majorité sont des femmes seules avec leurs enfants" précise Juliette Murtin.

Les familles ont pu être relogées au Casse-Dalle, un immeuble abandonné dans le 3ème arrondissement de Lyon, et à l’Annexe dans le 7ème arrondissement. "Ils ont ouvert leurs portes en urgence. C’était une solution, mais très temporaire. Elles n’ont pu rester que quelques nuits" continue la porte-parole.

Depuis, la plupart des femmes sont de nouveau à la rue ou dans des squats. Certaines ont pu être logées dans des établissements scolaires grâce à l’association Jamais sans toit.

"On espère être assez nombreux pour faire entendre notre voix pour avoir des solutions pérennes pour ces femmes" conclut Juliette Murtin.