Les autorités préfectorales ont fait savoir qu'une fermeture administrative pourrait être imposée dans un délai de deux mois si des problèmes majeurs n'étaient pas résolus. La préfecture du Rhône a averti le maire, Grégory Doucet, par courrier, soulignant des lacunes importantes relevées par la commission de sécurité contre les risques d'incendie l'été précédent.
Étant donné l'absence de mesures concrètes prises depuis lors, une action immédiate est désormais impérative pour éviter une décision drastique. La municipalité de Lyon, propriétaire des Halles, dispose désormais d'un mois pour désigner un responsable de la sécurité et de deux mois pour effectuer un diagnostic satisfaisant, des mesures qui avaient été communiquées dès l'avis négatif de juin 2023 mais qui n'ont visiblement pas été jugées prioritaires par les écologistes.
Pour Grégory Doucet, directement interpellé par les autorités préfectorales, cette situation est inacceptable. Il évoque un problème de communication avec la préfecture, soulignant l'attachement historique des habitants de Lyon à cet endroit emblématique de leur art de vivre. Le maire écologiste affirme avoir mandaté un bureau de contrôle dès l'été précédent pour évaluer précisément les conditions de sécurité des Halles Paul-Bocuse. "Dans notre ville, personne ne comprendrait cette volonté de nuire au patrimoine de chacune et chacun. Je rappelle tout notre affection à l'ensemble des commerçants des Halles Paul Bocuse", a-t-il réagi.
Toutefois, la réponse de la municipalité aux injonctions préfectorales reste incertaine. La menace de fermeture administrative plane si les problèmes majeurs identifiés en juin dernier ne sont pas résolus à temps. Dans cette atmosphère tendue, l'opposition dirigée par Pierre Oliver critique la gestion du maire, insistant sur sa responsabilité de protéger ce site emblématique plutôt que de rejeter les accusations.