Tout avait débuté en décembre dernier par la distribution d’un questionnaire particulièrement douteux au sein du service réanimation de l’hôpital Edouard-Herriot, dans le 3e arrondissement de Lyon. D’après nos confrères du Parisien, un employé du site avait distribué une liste de questions à ses collègues dans le but de détendre l’atmosphère. Mais dans le texte, il était possible de lire des phrases choquantes comme : "Aimez-vous recevoir un doigt dans l’anus ?" ou "pratiquez-vous des fellations ?"…
L’auteur a été convoqué devant la direction pour s’expliquer, mais ce dernier a ensuite mené une vendetta contre celle qui l’avait dénoncé. D’après la Fédération Autonome de la Fonction Publique Hospitalière, citée par Le Parisien, cette dernière a été insultée sur les réseaux sociaux avant de subir une agression physique le 23 décembre. En effet, elle aurait été "agressée le 23 décembre à sa prise de poste par un objet sexuel, en plâtre, représentant un sexe masculin (signé de la main de plusieurs salariés du service)". La lanceuse d’alerte aurait été blessée. Elle s’est mise en arrêt de travail à la suite de cet évènement navrant.
Le Parisien avance enfin que la direction des Hospices civils de Lyon a refusé une instance extraordinaire après le dépôt, par le syndicat, d’une alerte danger grave et imminent. Une enquête serait néanmoins toujours en cours et une aide psychologique aurait été proposée.