Mais le dimanche 10 décembre, une vague d'arrestations a eu lieu dans cet établissement du Vieux-Lyon, suspecté d'être le théâtre de proxénétisme, de blanchiment et d'escroquerie. Le monde de la nuit et tout ce qu'il génère de plus sale résumé en quelques mots.
L'opération-choc aurait donné lieu, lors de la perquisition, à la saisie de 500 000 euros, à la détention provisoire de la gérante et au contrôle judiciaire des deux autres personnes mises en examen : l'enquête se poursuit en commission rogatoire, mais pour l'instant cinq prostituées seraient considérées comme victimes de proxénétisme.
Dans l'ambiance tamisée du French Kiss, bar à champagne et hôtesses du quai Romain-Rolland, semblent s'être déroulés des faits des moins recommandables. La maison, dont les maîtres-mots sont "séduction, discrétion et accueil chaleureux" a en effet offert à ses clients un accueil des plus... chaleureux, ou du moins enthousiaste : soupçonné de proxénétisme aggravé, blanchiment et escroquerie, l'établissement coquin est au coeur d'une enquête, déjà à l'origine de cinq arrestations le dimanche 10 décembre et à la mise en examen de trois personnes dont la gérante de l'établissement, selon Le Progrès.
La gérante du club, qui propose des services allant du striptease au massage en nuisette ou lingerie, fait face à des risques de peines allant jusqu'à 10 ans de prison pour proxénétisme aggravé. L'enquête se poursuit.