Moins d'un an après sa condamnation pour les emplois parlementaires fictifs de sa femme et de sa fille, l'ex-Ministre de la justice passe de nouveau devant le tribunal pour une affaire d'irrégularité d'emplois, cette fois-ci d'assistants d'eurodéputés pour le MoDem.
Ce lundi 16 octobre, le tribunal judiciaire de Paris ouvrira ses portes pour juger des cadres de la politique françaises : onze figures du MoDem, sur la sellette pour l'affaire des assistants fictifs d'eurodéputés, qui dure depuis maintenant presque sept ans.
Parmi eux, François Bayrou, président du parti et Michel Mercier, trésorier à l'époque des faits et ex-président du Département du Rhône. Sur leurs épaules reposent des suspicions de détournement de fonds publics européens ou de complicité.
En effet, depuis 2017, les juges du pôle financier du tribunal de Paris cherchent à déterminer si les assistants d'eurodéputés du MoDem ont travaillé sur des travaux pour le parti tout en étant payés par le Parlement européen entree 2009 et 2014.
Pour l'instant, la seule confirmation ayant été faite par les juges d'instruction est celle-ci : les fonds détournés n'ont pas été utiisés à des fins d'enrichissement personnel, comme lors de la première affaire de Michel Mercier, mais seulement afin d'alléger la masse salariale du parti.