Après des décennies de stabilité économique et un changement de propriétaire cette année, l’OL passe ce mercredi devant la DNCG, pour valider ses comptes et ainsi commencer son mercato. Mais dans un contexte particulier : le 17 juin dernier, la DNCG demandait dans un courrier à John Textor d’injecter 60 millions d’euros supplémentaires dans le club pour que les comptes soient au vert.
Pas de recettes européennes
Sans recettes européennes pour la deuxième année consécutive et victime de la lenteur de sa structuration, OL Groupe n’arrive pas qu’avec des garanties au siège parisien de la DNCG. Pour rentrer dans les clous, les décideurs lyonnais comptent notamment sur la cession de l’OL féminin à Michele Kang et la vente définitive de la franchise de Seattle OL Reign, qui devrait rapporter au moins 50 millions d’euros.
Le dernier levier est la vente de joueurs, et John Textor compte bien sur celles des Malo Gusto (35M) et Cenk Ozkacar (5M). Les ventes probables de Castello Lukeba (autour des 30M), de Romain Faivre (autour des 12M) et de Karl Toko-Ekambi pourraient également assainir le porte-monnaie rhodanien.
La DNCG va donc donner son avis sur l’ensemble des opérations entreprises par OL Groupe. Au terme de cette audition, une décision devra être rendue, sur la validation ou non des comptes de l’OL. Pour rappel, l’organe de la LFP est en mesure d’appliquer des sanctions, allant de l’encadrement de la masse salariale jusqu’à la rétrogradation sportive.
L’inquiétude plane. D’autant plus que ces dernières semaines, la DNCG fait des ravages parmi les clubs de l’hexagone, à l’image des nombreuses rétrogradations (Lyon-La Duchère, Nancy), menaces de descente (Bordeaux) et interdictions d’accession (Béziers).
Si feu vert, l’OL pourra enfin lancer son mercato. Si feu orange ou rouge, la bande à Textor devra encore prouver que le club a des garanties économiques solides.