Emplois fictifs : Michel Mercier fixé ce jeudi

Emplois fictifs : Michel Mercier fixé ce jeudi
Justice - Radio Espace

L’ex garde des Sceaux sous Nicolas Sarkozy est accusé d'avoir octroyé des emplois parlementaires fictifs à son épouse et à l'une de ses filles entre 2005 et 2014.

Le tribunal correctionnel de Paris doit rendre son jugement ce jeudi. L'ancien président du Conseil général du Rhône est poursuivi pour détournement de fonds publics et prise illégale d'intérêts dans une affaire qui fait écho à celle du couple Fillon.

Quels sont les peines encourues ?

L'avocat général avait requis à son encontre 4 ans de prison dont 3 ans avec sursis, assortis de 50 000 euros d’amende, 10 ans d’inéligibilité et 5 ans d’interdiction d’exercice de toutes fonctions publiques.

Quant à sa femme Joëlle Mercier, cette dernière encourt jusqu’à 2 ans de prison avec sursis et 50 000 euros d’amende. Sa fille Delphine risque une peine de 18 mois avec sursis et 10 000 euros d’amende.

Le Parquet national financier avait enquêté pour déterminer si les collaboratrices du sénateur du Rhône de l’époque, sa femme et sa fille en l’occurence, avaient réellement travaillé ou s’il s’agissait d’une nouvelle affaire d’emplois fictifs. Delphine Mercier avait, par exemple, été embauchée à mi-temps au Sénat entre 2012 et 2014, alors qu’elle résidait à Londres. Elle touchait alors 2 000 euros mensuels.