Selon Le Monde, il s'agit logiquement du tireur, qui souhaitait se venger de Nikolaos Kakavelakis, mais aussi de sa femme.
Pour rappel, le 31 octobre 2020, au lendemain de l'attentat de la basilique Notre-Dame de Nice qui avait fait 3 morts, un prêtre orthodoxe grec était blessé par balles devant son église du 20 rue Saint-Lazare dans le 7e arrondissement de Lyon. On pense alors à une nouvelle attaque terroriste. Il n'en est rien : le suspect, de nationalité géorgienne, avait été cocufié par Nikolaos Kakavelakis, figure influente de la communauté grecque lyonnaise. Il l'avait attendu devant son église, armé d'un fusil à canon scié. Puis avait fait feu à deux reprises, dont une à bout portant alors que la victime était au sol.
Si le juge d'instruction suit l'avis du parquet d'ici la fin de l'année, le tireur présumé pourrait être jugé pour "violences avec arme à feu, suivies d’une infirmité permanente".
Tandis que sa femme, qui entretenait une relation avec le prêtre depuis un mois au moment des faits, serait poursuivie pour complicité après avoir donné des renseignements sur la localisation et l'agenda de la victime.