Et comme chaque semaine, les supporters étaient fébriles avant le coup d’envoi de Metz-OL pour le compte de la 36e journée de Ligue 1. Les Gones avaient l’obligation de gagner face à la lanterne rouge du championnat, et ils ont échoué en s'inclinant 3-2.
Lors du premier quart d’heure, l’Olympique Lyonnais semblait dominer leurs adversaires mais ne parvenait pas à trouver une faille, malgré la tentative d’Houssem Aouar à la 17’.
Les quinze minutes suivantes, c’était au tour de Metz de se montrer dangereux. Cette belle séquence de jeu s’est conclue par l’ouverture du score du Vincent Pajot à la 27’ sur corner. Les Lorrains ont bénéficié d’un très mauvais marquage de la défense lyonnaise et notamment de Malo Gusto.
Une dizaine de minutes plus tard, Metz doublait la mise par l’intermédiaire de Didier Lamkel Zé sur un contre parfaitement mené. Là aussi, Malo Gusto s’est montré trop négligent et a laissé filer le buteur jusqu’aux cages d’Anthony Lopes.
Il aura fallu attendre la 43’ pour que Moussa Dembélé débloque l’OL. Le numéro 9 a bien été servi par Tetê et est parvenu à tromper Caillard. D’abord refusé pour hors-jeu, le but était finalement accordé et les deux équipes rentraient aux vestiaires sur un score de 2-1.
Pour réagir, Peter Bosz a décidé de tout bouleverser en effectuant quatre changements à la mi-temps. Les Lyonnais se montraient ainsi beaucoup mieux en début de second acte, les occasions s’enchainaient et la défense semblait mieux organisée.
Mais un nouveau tournant rendait encore plus difficile la tache rhodanienne à la 67’. Thiago Mendes est expulsé pour avoir anéanti une occasion adverse à la fin d’un contre rapide. Les Lyonnais jouaient désormais à 10. Ce carton rouge signait la fin d'un bon quart d'heure rhodanien.
Plus les minutes filaient moins on sentait cet OL capable de retourner le match. Moussa Dembélé donnera quand même un peu d'espoir à la 82' en égalisant, mais un seul point ne suffirait pas pour maintenir les Gones dans la course.
En plus, Metz prendra à nouveau la tête en toute fin de match. L'Europe est désormais presque inatteignable.