Ce mouvement intervient quelques jours après l'annonce par la direction de la suppression de 10,4 équivalents temps plein sur des postes de sages-femmes, aides-soignants et agents de service hospitalier, ainsi que la fermeture de cinq lits de maternité.
"Basée sur les seuls chiffres du nombre d'accouchement par an, cette décision ne prend pas en considération l'ensemble de l'activité des services de la maternité", regrette les sages-femmes de Lyon-Sud.
Selon le personnel à l'origine de la grève, "réduire la capacité de ce service équivaut à réduire la sécurité des nouveau-nés et de leurs mères".
"La maternité de Lyon-Sud se doit de répondre à sa mission de service public en offrant une médecine périnatale de proximité et de qualité, à la hauteur des attentes de la population et des enjeux de santé publique", expliquent les grévistes qui revendiquent le maintien des effectifs.
Après une première journée de grève lundi, de nouvelles actions seront à prévoir.