"Les préfets auront désormais la possibilité de décider, sur demande des forces de l'ordre, de suspendre temporairement la localisation de certains contrôles routiers d'alcoolémie et de stupéfiants, sur les services électroniques d'aide à la conduite ou à la navigation par géolocalisation", peut-on lire dans un communiqué du ministère de l'Intérieur.
Concrètement, les usagers pourront continuer à signaler la présence des gendarmes et policiers, mais l'information ne sera pas répercutée à la communauté des utilisateurs des applications comme Waze ou encore Coyote.
En revanche, "les contrôles de vitesse ne sont pas inclus, dans la mesure où le signalement de ces contrôles permet d'obtenir le résultat espéré, à savoir de faire ralentir les conducteurs […] Ces dernières peuvent en effet considérer utile dans certaines circonstances d'être visibles des usagers de la route et d'avoir leur présence signalée dans les réseaux communautaires (par exemple lors des départs en vacances, etc.), afin d'inciter à une conduite apaisée sur les routes", conclut le communiqué.