La justice a "relevé que cette décision a été prise dans le contexte d'une réorganisation imposée en urgence par des motifs sanitaires graves, liés à la crise pandémique", constatant que cette mesure n'était "qu'exceptionnelle et transitoire".
Le juge des référés a également "pris acte" des explications de la Ville, selon lesquelles "le choix d'un menu complet sans viande, déjà expérimenté sans difficultés notables en mai et juin 2020, a été motivé par le souci de la ville de retenir le menu unique le plus susceptible de convenir à tous les enfants qui fréquentent habituellement la cantine, quelles que soient les pratiques alimentaires en temps normal".
Le tribunal administratif estime également que "cette mesure temporaire, eu égard aux conditions dans lesquelles elle a été prise et à sa portée limitée, n’apparait pas de nature à créer des inconvénients qui soient susceptibles d’excéder ses justifications".