Dans un communiqué, les commerçants "excédés, refusent catégoriquement une fin de manifestation place Bellecour".
La semaine dernière, un arrêté préfectoral interdisait un large périmètre de la Presqu'île aux manifestants. Pas suffisant pour l'association de commerçants, qui demande cette fois l'exclusion de la Place Bellecour. A deux semaines de Noël, et dans une période post-confinement, MyPresqu'île parle d'une situation "catastrophique, humainement et économiquement".
Selon le collectif, "depuis 2 ans, la Presqu’île a subi des dizaines de manifestations sur les places emblématiques du centre-ville et depuis deux samedis désormais, les manifestations "sécurité globale", après un mois de confinement et de fermeture imposée des commerces, viennent confirmer que la Presqu’île est désormais une zone de non droit".
Les commerçants exigent donc "que d’autres alternatives et parcours de manifestations soient mis en place pour le samedi 12 décembre et les samedis suivants". Ces derniers en appellent au Préfet du Rhône et au maire de Lyon et espèrent l'organisation d'une réunion d'urgence.