Le Musée des Confluences ouvre deux nouvelles expositions temporaires à partir de vendredi. Ces dernières, dont le lancement était initialement prévu en mai et juin, avaient finalement été repoussées en raison de la fermeture de l’établissement intervenant dans le cadre de la pandémie de coronavirus.
"C’est la vie qui continue", se réjouit Hélène Lafont-Couturier, la directrice du Musée des Confluences, qui fait pour l’instant face à une baisse de 20% de la fréquentation par rapport à l’année 2019. "On a besoin de se nourrir en découvrant des sujets et je pense que le public sera heureux de voir de nouvelles choses au musée", poursuit-elle.
C’est en tout cas la promesse des deux nouvelles expositions permanentes. La première se concentre sur le massif du Makay, situé au sud-ouest de Madagascar, "un refuge en terre malgache". L’occasion de prendre la direction de cette "poche de biodiversité" peu connue du grand public, et pourtant menacée.
Dès le début de l’exposition, le visiteur sera plongé dans un camp de base typique d’une exploration sur place avant de découvrir les centaines d’espèces présentes sur place sans oublier de lever les yeux au ciel pour voir s’élever une montgolfière ou encore vivre une nuit dans le Makay le temps d’un instant dans la pénombre.
C’est aussi en Afrique que le visiteur pourra se rendre le temps de quelques heures avec une exposition plus petite en surface mais haute en couleurs. "Une Afrique en couleurs", est justement le nom de ce parcours mettant à l’honneur les arts du continent africain avec près de 120 objets, notamment des statues et des vêtements ainsi que des photos.
Ces deux expositions permanentes sont prévues jusqu’au 22 août 2021.