C'est en avril dernier que le procès de l'ancien numéro 2 de la PJ de Lyon s'était tenu. Le procureur de la République avait alors réclamé une peine de 4 ans d'emprisonnement dont 18 mois de sursis. Une amende de 15 000 euros et une interdiction de droits civiques de 5 ans avaient également été demandés.
Si la cour confirme ce mardi une peine de prison ferme, il se pourrait néanmoins que Michel Neyret ne retourne pas derrière les barreaux. Avec déjà 8 mois de détention provisoire effectués, il pourrait en effet bénéficier d'un aménagement de peine.
L'ancien superflic de Lyon était rejugé avec trois des huit prévenus qui avaient comparu en première instance. Il est poursuivi pour corruption, trafic d'influence passif et détournement de scellés et de stupéfiants.