C'est via la plateforme Vivastreet que les jeunes femmes se prostituaient. À travers toute la France et notamment à Lyon et Saint-Etienne, près d'une quarantaine de femmes, souvent étudiantes et d'origine asiatique, vendaient leur corps dans des publications postées sur le site de petites annonces.
Le réseau était dirigé par un couple de Parisiens, le frère de l'épouse et sa belle-sœur. Le chiffre d'affaires du trafic était estimé à 300 000 euros. L'un des intervenants, chargé des questions de "logistiques", avait déjà été condamné en 2013 pour proxénétisme et traite des êtres humains. Il avait depuis l'interdiction de séjourner en France.
Près d'une vingtaine de personnes ont été interpellées dans toute la France. 100 000 euros ont été saisis, six personnes mises en examen et placées sous contrôle judiciaire. L'enquête est encore en cours.