L'ancien numéro 2 de la PJ de Lyon était jugé en appel cette semaine après avoir écopé en première instance à 2 ans et demi de prison ferme pour corruption et trafic d'influence passifs ou encore détournement de scellés et de stupéfiants.
Michel Neyret risque jusqu'à 4 ans de prison dont 18 mois avec sursis, une amende de 15 000 euros et 5 ans d'interdiction de droits civiques, conformément aux réquisitions de l'avocat général.
L'ancien superflic ne devrait toutefois pas retourner en prison s'il venait à être de nouveau condamné le 12 juin. Ayant effectué déjà 8 mois de détention provisoire, il pourrait bénéficier d'un aménagement de peine.
A noter que pour les deux autres anciens policiers grenoblois jugés aussi en appel, Gilles Guillotin et Christophe Gavat, l'avocat général avait réclamé 8 mois de prison avec sursis pour le premier et la relaxe pour le second.