Cinq ans de prison ferme et le remboursement des 2,3 millions d'euros qu'elle avait escroqués à la CPAM du Rhône via son activité du 70 avenue Jean-Jaurès.
Jugée en appel cette année, l'ex-pharmacienne franco-libanaise, aujourd'hui radiée, a appris sa nouvelle condamnation jeudi après la tenue de l'audience le 7 février dernier. Elle a ainsi écopé d'une peine plus légère : 3 ans de prison, contre les 6 requis par le procureur. Toujours écrouée, elle devra également verser la somme 998 921 euros au titre de préjudice.
Sa technique consistait en la multiplication de fausses factures de médicaments jamais fournis aux clients. Des traitements très coûteux, comme ceux réservés aux malades du cancer ou du sida, pouvaient être ciblés.