Les faits remontent au 12 juillet 2008 lors de l'accouchement par césarienne d'un bébé dans l'établissement givordin. Suite à une rupture utérine, l'enfant était morte d'une anoxie aiguë.
Deux rapports d'expertise avaient démontré que le personnel avait manqué d'initiative, ce qui auraient pu conduire à la mort de la petite Maelle. Mais ces deux rapports ont été balayés par les juges, convaincus par la défense de l'hôpital qui clamait que le dispositif mis en place ce jour-là était standard.
Alors que 6 mois de prison avec sursis avaient été requis et une d'interdiction d'exercer d'un an à l'encontre des sages-femmes le 16 janvier dernier, le tribunal a finalement relaxé ces dernières ce lundi. L'établissement hospitalier, qui encourait quant à lui 20 000 euros d'amende, a également été relaxé.