Cette fois, les pompiers demandent la mise en application des promesses faites par les autorités au soir du premier mouvement, en novembre dernier. "On reconnait qu’il y a des mesures qui ont été mises en place dernièrement, notamment pour la nuit de la St Sylvestre", explique Rémy Chabbouh, secrétaire général du syndicat Sud. "Mais pour les promesses principales, notamment l’anonymisation des dépôts de plaintes et la mises en place de caméras sur le véhicule et les personnels, on est dans l’attente des résultats d’une étude juridique. Pour nous, tant que l’ensemble des mesures qui peuvent être mises en place pour éviter un drame n’est pas appliqué, on maintiendra notre appel pour la journée du 8 janvier".
Malgré quelques avancées après cette première manifestation en novembre, des progrès restent à faire. "Les mesures les plus importantes, qui relèvent du ministère de l’intérieur, sont encore à prendre. On a du mal à croire qu’une étude juridique prend deux mois, quand on sait qu’on dépend du même ministère que nos collègues policiers et qu’eux sont déjà autorisés à porter des Gopro en intervention", regrette Rémy Chabbouh.
Les manifestants seront rejoints ce lundi par des équipages du Nord, du Pas-de-Calais, mais aussi de la Nièvre et de l’Allier.