Devant 500 invités, le haut-fonctionnaire, puni pour l'exemple par Gérard Collomb dans le cadre de l'enquête administrative suite à l'attaque de Marseille, n'a pas caché son émotion. Avec d'abord la voix chevrotante, il a dirigé ses premières pensées "vers les victimes sauvagement assassinées à Marseille". Puis les larmes sont arrivées.
"Ma vie préfectorale s’arrête sous mes yeux. (...) J’assume. Politiquement il faut un responsable. Peu m’importerait s’il n’y avait pas eu de mensonges. Mon uniforme pourra aller au feu. Je n'ai ni amertume ni nostalgie. C'est juste la fin d’une aventure. (...) J'ai deux souhaits : d’abord que les responsables du fonctionnement de l’Etat soient unis face à l’adversité que nous subissons. S’il vous plait, ne livrons pas le service public en pâture. Le second souhait est que nous ayons du respect pour nos concitoyens. Les boucs émissaires sont une facilité", a-t-il déclaré.
Egalement poussé vers la sortie, le secrétaire général Xavier Inglebert a lui aussi prononcé un discours, demandant à ce que soient applaudis les agents de la préfecture.
Le nouveau préfet Stéphane Bouillon arrivera à Lyon ce lundi.