Philippe Bernand, le président du directoire d’Aéroports de Lyon, présentait alors ce nouvel espace devant plusieurs personnalités dont le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, la ministre des Transports Elisabeth Borne ou encore le PDG de Vinci, Xavier Huillard. "L’aéroport c’est, pour un voyageur, le premier contact avec une ville et un territoire. Et il le compare aux autres. D’où l’importance de cette porte d’entrée" affirme-t-il.
Avec son agora, sa place des lumières et ses salles d’embarquements et salons équipés par le cabinet d’architecture Rogers Stirk Harbour + Partners, le nouveau terminal se veut résolument moderne. Sans compter les technologies pointues destinées au tri des bagages et à la sécurité. Etalé sur 70 000 m2, le T1B, qui aura coûté 215 millions d’euros, double la superficie de Lyon Saint-Exupéry.
Un investissement dont le président de Vinci Airports, Nicolas Notebaert attend beaucoup, notamment au sujet de l’attractivité pour les compagnies. Si le Golfe et l’Asie figurent parmi ses priorités, il ne désespère pas le retour d’un Lyon – New York. Une ambition qu’Elisabeth Borne a encouragé : "C’est essentiel que l’on ait des pôles attractifs en région, ce qui contribue à un bon équilibre du développement de nos territoires".
Bien que le terminal soit déjà quasi fonctionnel, certains travaux se poursuivront jusqu’à l’été 2018. A terme, le T1 Hall B s’accolera au terminal historique, qui deviendra son satellite.