Parmi les parlementaires, il y avait Michel Mercier, Sénateur du Rhône et ancien patron du conseil général. Nommé il y-a peu au Conseil Constitutionnel, ce dernier avait dû aussitôt y renoncer suite à l’ouverture d’une enquête concernant son implication dans une affaire d’emplois, présumés, de complaisance. En effet, en août dernier, c’est Le Canard Enchaîné qui avait soupçonné Michel Mercier d’employer, fictivement, ses deux filles.
Lors des salutations on peut remarquer l’attitude de soutien d’Emmanuel Macron et de Gérard Collomb. Ce dernier déplore d’ailleurs que Michel Mercier se soit exposé à des d’éventuelles attaques.
Le sénateur qui de son côté essaie de garder sa place et de se frayer un chemin pour être au plus près du président et profiter de la lumière présidentielle.
Gérard Collomb, va même un peu plus loin et trouve la situation actuelle de Michel Merci "profondément injuste", selon le Progrès. Il estime que si le sénateur n’avait pas "défendu ses convictions personne ne serait allé lui chercher des histoires. Il serait au Conseil constitutionnel, et il a sans doute sacrifié le Conseil constitutionnel à la défense des valeurs profondes et des convictions qu’il portait", explique l’ancien maire de Lyon au Progrès.