Le quartier de l'Artillerie dans le 7e arrondissement était parfois bouclé la nuit par des patrouilles de police, empêchant les clients et les prostituées de se rendre dans ce lieu historiquement fréquenté par les deux parties.
Depuis, deux préfets se sont succédés dans le Rhône, et il semble que l'actuel représentant de l'Etat, Henri-Michel Comet, ait décidé de reprendre la répression. Selon le Progrès, plus de 1100 verbalisations ont été réalisées depuis le 1er janvier dans le 7e arrondissement de Lyon. Aucune n'a été de 5e classe, celle qui pénalise le client si l'acte sexuel et tarifé est prouvé. Mais les forces de l'ordre ciblent les défauts des voitures des clients, ainsi que ceux des camionnettes et des papiers des filles.
En attendant, les prostituées sont encore nombreuses le long de l'avenue Tony-Garnier et allée Pierre de Coubertin. L'absence d'habitations ou d'entreprises pour se plaindre freine l'intervention des forces de l'ordre.