Le détenu, âgé d’une trentaine d’années, bénéficiait d’une peine aménagée au centre de semi-liberté de Saint-Quentin-Fallavier. Mais le 7 mars dernier au soir il n’avait pas regagné sa cellule comme le stipulait les conditions de son aménagement de peine. Malgré un mandat d’arrêt contre lui, l’individu n’avait pas été retrouvé durant les trois mois suivants.
C’est finalement de lui-même que l’homme s’était rendu, vendredi dernier, au commissariat de Bron se disant prêt à purger sa peine. A la barre du Tribunal correctionnel de Vienne, il justifiera son évasion puis sa cavale par l’état de santé inquiétant de son père, hospitalisé en Belgique.
Or, la présidente souligne au trentenaire qu’il avait déjà bénéficié de plusieurs chances, notamment grâce à son aménagement de peine.
En effet, l’homme n’en est pas à son coup d’essai en termes d’évasion.
En 2016, à bord d’une voiture volée il avait foncé dans un barrage puis s’était enfui durant un mois et demi. Après avoir été retrouvé il avait été condamné à 18 mois de prison ferme.
C’est durant cette peine, aménagée depuis, qu’il avait pris la fuite il y a un mois mais était revenu dans sa cellule 48 heures après. Malgré cette disparition de 2 jours, il avait continué à bénéficier de sa semi-liberté.
Pour sa deuxième tentative de fuite et sa cavale de trois mois, il a été condamné à quatre mois de prison ferme.