Intermittent du spectacle, il fraye avec des militants d'extrême-gauche mais a la fâcheuse tendance de vouloir en faire trop.
Le 27 avril dernier, il participait à la manifestation ni-Macron, ni-Le Pen avant le second tour de la présidentielle. Coursé par les forces de l'ordre dans le secteur de l'Hôtel de Ville, l'homme avait cassé la vitrine du poste de police municipale du 1er arrondissement de Lyon avant de taguer le mur de l'école Doisneau et surtout la Fresque des Lyonnais. Un étrange "Entifa" inscrit aux côtés de la représentation de Paul Bocuse, qui lui avait attiré les foudres et les moqueries des Lyonnais sur les réseaux sociaux. Et qui lui avait valu 90 jours de travaux d'intérêt général.
Mais pas de quoi calmer les ardeurs du quadragénaire qui avait expliqué avoir agi au nom "des SDF". Puisque vendredi dernier, il a participé au rassemblement antifasciste place des Jacobins pour dénoncer l'implantation du GUD dans un squat de la rue Port-du-Temple pour venir en aide aux Français de souche démunis. Et là encore, il a fallu qu'il se fasse remarquer en lançant une bouteille en verre en direction des policiers. Une volonté "d'impressionner" les forces de l'ordre expliquera-t-il au tribunal lundi où il était jugé en comparution immédiate.
Selon le Progrès, l'intermittent du spectacle a reconnu s'être "trompé de langage" et a promis de se servir à l'avenir de l'art pour faire passer ses messages politiques.
Mais la justice lyonnaise a souhaité marquer le coup en le condamnant à 4 mois de prison ferme pour violences sur agents de la force publique. Il a été maintenu en détention.