Devant le tribunal d’instance, la Ville de Lyon et le Gud, groupuscule identitaire s’opposaient quant à l’occupation illégale d’un immeuble de la Presqu’île. Depuis fin mai, le groupe d'extrême-droite squatte un immeuble pour venir en aide aux Français, avec un mouvement appelé « Bastion social ».
Face au tribunal, la Ville a demandé l’expulsion des squatteurs sans délai qui occupe les lieux, rue du Port-du-Temple, "sans droit ni titre" rapporte Le Progrès. L’avocat des occupants, a lui, dénoncé l’incompétence du tribunal d’instance pour traiter cette affaire, qui pour ses clients, aurait dû être jugé devant le tribunal administratif. Avant de déclarer que l’immeuble n’était pas un bien privé et qu’il relevait du domaine public.
Une information immédiatement démentie par l’avocat de la Ville, affirmant que l’immeuble situé dans le deuxième arrondissement de Lyon appartenait bien au domaine privé. Il a ensuite demandé au tribunal, selon Le Progrès de "faire cesser immédiatement le trouble manifestement illicite doublé d’une revendication politique". La réponse du tribunal interviendra au 13 juin prochain.
Un nouveau rassemblement antifasciste
La même journée, une cinquantaine de personnes manifestaient pour dénoncer l’extrême droite dans sa globalité et plus particulièrement le squat ouvert par le Gud. Le rassemblement a eu lieu place des Jacobins dans le deuxième arrondissement de Lyon, entre 18 heures et 19h30. Les forces de l’ordre, en nombre, ont réussi à gérer les manifestants. Un seul incident a été noté par les policiers, une bouteille de bière lancée à leur encontre. L’auteur présumé a été interpellé et placé en garde à vue.