C'est une mesure que beaucoup salue. Anne Lorne elle, la fustige. Dans un communiqué, la candidate aux législatives affirme qu'il s'agit là d'"une mesure populiste". Et d'ajouter qu'En France, "on estime qu'un élu (…) fait du clientélisme dès lors qu'il subventionne tel ou tel organisme."
Pourtant, Anne Lorne rappelle que "les associations anti-corruption ne voient rien à redire à cette réserve parlementaire, désormais totalement transparente". La loi impose en effet depuis 2013 que les bénéficiaires et les montants alloués soient rendus publics.
Mais Anticor, justement une association anti-corruption, n'a cessé de s'opposer à cette réserve parlementaire (voir le site internet de l'association), jugée opaque.
De son côté, Anne Lorne dénonce une "communication pour paraître moral" de la part du ministre de la Justice. "À l'entendre, certains voudront aller jusqu'au bout de la logique et supprimer toutes les subventions des régions, départements, communes (…) avec des risques de clientélisme encore plus grand !"
Attachée à cette réserve parlementaire, Anne Lorne souhaite, si elle est élue, porter une attention particulière aux jardins partagés, aux technologies vertes ou encore à la transmission de la culture française et des traditions lyonnaises.