Selon le professeur Marc Nicolino, chef du service d’endocrinologie à l’HFME, il faut rappeler que les chiffres sont issus des données de l’Assurance Maladie qui comptabilisent les patients déclarés et surtout traités : "la disparité géographique montrée dans l’étude doit certainement être prise en compte mais un rôle causal exclusif de l’environnement est discutable".
Le professeur explique que "les centres de Lyon et Toulouse sont de grosses structures drainant une population importante sur le plan régional et prenant en charge depuis longtemps cette pathologie sur la base de modalités comparables et uniformes. En l’occurrence, ils dépistent activement la puberté précoce et traitent systématiquement les jeunes patients de façon indiquée par les recommandations. Ceci n’est pas forcément le cas d’autres Centres dans d’autres régions qui, pour certains, ne dépistent pas et ne traitent pas systématiquement cette pathologie. Dans ce cas, les patients n’apparaissent pas autant dans le registre de l’étude en question, ce qui peut fausser la fréquence réelle de la maladie".