Les militants reprochent à Laurent Wauquiez "d’avoir passé un marché de 500 000 euros pour faire la pub de la région, acheter 1 900 places de match, se réserver une loge privative et un pavillon de 20 places pour y restaurer ses amis midi et soir".
En 2010 déjà, CANOL avait obtenu l’annulation de l’achat de places de match de tennis pour le GPTL par le Conseil Général du Rhône, représentant un montant de 128 324 euros. Un achat "censé contribuer à la promotion de l’image du département auprès du grand public et de "certains acteurs de la société civile" lors du déroulement du Grand Prix de Tennis de Lyon de 2008". La justice avait considéré que le Conseil Général avait gravement manqué à ses obligations d’acheteur public en ne procédant à aucune évaluation préalable ou analyse de ses besoins dans le domaine des achats de places comme l’exige le code des marchés publics et en ne prévoyant pas l’affectation des places à un usage déterminé, explique CANOL dans un communiqué.