En mars dernier, une Camerounaise avait accusé le gérant d'une société de services à la personne, située dans le 9ème arrondissement, de l'avoir violée.
La justice n'aura retenu que l'agression sexuelle.
À l'origine, un entretien d'embauche durant lequel le septuagénaire aurait fait remarquer que le visa de la demandeuse d'emploi allait expirer en juillet, ce qui ne lui permettrait pas de travailler en France.
La scène aurait alors dérapé, jusqu'à l'agression sexuelle, dénoncée par le tribunal.
Le coupable se défend en parlant de l'absence de violences et du consentement de la victime, qui quant à elle, dénonce une volonté de son agresseur de profiter de sa fonction pour passer du bon temps.
La justice a tranché et a condamné le gérant à 6 mois de prison avec sursis et une inscription au fichier Fijais (auteurs d'agressions sexuelles).