Villeurbanne : comptable dans une entreprise, elle s’invente des heures sup’

Cette Villeurbannaise, mère de famille, avait trouvé le moyen de gagner plus sans travailler plus. En effet, la jeune femme avait réussi à s’ajouter des heures supplémentaires, sans qu’elles ne soient visibles informatiquement. En 9 mois, la comptable avait empoché plus de 7 000 euros « d’heures supplémentaires » sans éveiller les soupçons chez la gérante de la société d’aide aux personnes âgées.


Mais lorsque le fils de la gérante avait repris l’entreprise, très vite, il s’était aperçu des magouilles de la comptable, il l’avait alors licenciée.
Lors de son audience au tribunal, la femme avait avoué ne pas en être à sa première escroquerie. En effet, elle avait déjà été condamnée après avoir volé des chéquiers chez ses anciens employeurs.


Avec un « père escroc », selon le Tribunal, la trentenaire n’aurait fait que suivre le chemin familial.
Quant à elle, elle avait déclaré avoir fait ça pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille, notamment pour payer la nounou de son enfant. Or, certains faits remontent à 2002, date à laquelle l’enfant n’était pas né.


Le préjudice porté à l’entreprise avait été jugé supérieur à 7 000 euros volés puisqu’avec ses manipulations informatiques douteuses la femme avait semé le désordre dans les comptes de la société. Peu convaincu par le discours de la comptable-voleuse, le Tribunal l’a finalement condamnée à 6 mois de prison ferme auxquels s’ajoutent 6 mois de plus, dû à la révocation de son sursis.