Le député-maire PS de Feyzin avait déjà annoncé qu'il ne soutiendrait pas Benoît Hamon. Mais s'était toujours refusé à se rapprocher du mouvement En Marche!.
"Nous nous sommes longuement demandés s’il était déloyal de ne pas soutenir le candidat issu de la Belle Alliance Populaire. Mais en matière de loyauté, nous avons aussi convenu que Benoît Hamon avait failli pendant des années vis à vis des électeurs qui l’avaient élu député en 2012.François Hollande avait besoin d’une majorité et du soutien de l’ensemble des députés sociali stes. Cette majorité, Benoît Hamon l’a constamment affaiblie par ses manquements. Quand on vote un projet de motion de censure contre un gouvernement dirigé par un socialiste, est-on vraiment en situation de demander ensuite de la loyauté ?", s'interroge Yves Blein dans sa lettre à la militante socialiste feyzinoise, qui a également rejoint Macron.
"Concernant son (celui d'Emmanuel Macron ndlr) programme, nous avons noté qu’il conservait beaucoup de mesures engagées par François Hollande et ses Gouvernements, qu’il amplifiait plusieurs d’entre elles (au plan économique et social notamment) que son programme pour l’éducation, la culture, les banlieues, était compatible avec nos valeurs et nos orientations.
Nous avons enfin noté, avec satisfaction, qu’il avait une vraie vision de l’Europe, protectrice, vecteur de développement et de dialogue international.
Pour en avoir longuement parlé ensemble, la plupart d’entre nous considèrent que c’est celui des candidats qui offrira à la France les plus grandes chances de poursuivre demain le redressement engagé par François Hollande.
Et puis, somme toute, cette volonté qu’a Emmanuel Macron de rassembler le plus grand nombre autour de son programme, au-delà des clivages classiques, n’est pas pour nous déplaire", se justifie Yves Blein.