Alors que la société n’avait pas encore fêté ses trois ans, elle souffre d'un modèle économique peu viable. Le forfait de base à 799 euros n’a visiblement pas permis de couvrir les charges induites par le fonctionnement de l’entreprise. Un sentiment partagé par Benjamin Gaignault, fondateur d’Ornikar – concurrent et potentiel repreneur – qui a déclaré à Challenges que "le modèle de PermiGo n’est pas compatible avec les offres qu’il propose."
En cas de liquidation judiciaire, ce sont près de 10 000 élèves qui pourraient se retrouver orphelins, sans auto-école. De son côté, le fondateur de PemiGo, Grégory Giovannone, se veut rassurant : "Je suis confiant, nous avons déjà des marques d’intérêts" a-t-il confié à Challenges.
Le Tribunal de commerce de Lyon a donné à la jeune entreprise trois semaines pour trouver un repreneur.