Le 17 mars dernier pourtant, ils ont retrouvé dans la cour les restes d'un drone détruit par un incendie volontaire.
Selon le Progrès qui révèle la découverte, l'enquête ouverte pour infraction au code des transports, communication illicite avec détenu et tentative d'introduction d'objet en détention privilégie la piste de détenu(s) qui ont préféré détruire le drone après s'en être servi.
Ce dernier transportait-il des denrées (cigarettes, drogue, effets personnels, téléphone...) ou s'agissait-il d'un banal passe-temps ? L'appareil furtif a-t-il réalisé un voyage unique, ou multipliait-il les allers-retours depuis quelques temps ? Là encore, les enquêteurs devront obtenir des réponses.
Toujours selon nos confrères, la découverte d'un drone utilisé par des détenus et des complices à l'extérieur est une première en France. Jusqu'à présent, les prisonniers souhaitant obtenir des denrées prohibées comptaient notamment sur les projections, bien souvent inefficaces car aléatoires et facilement repérables par les surveillants.