Cet été, le maire communiste de Givors sera jugé pour prise illégale d'intérêts et recel de prise illégale d'intérêts. Une autre enquête préliminaire a été ouverte sur sa gestion de la ville pour "détournement de fonds publics", "prise illégale d'intérêts", "faux" et "favoritisme".
Mais Martial Passi n'est pas abandonné pour autant. Dans un communiqué, Raphaël Debû, secrétaire départemental du PCF du Rhône a tenu à lui "assurer à nouveau de (son) soutien sincère et combatif" face à ces affaires.
"Malgré les réussites de la politique menée par la majorité et la confiance renouvelée des Givordins aux élections municipales de 2014, Messieurs Boudjellaba, Mellies et Pelosato, à défaut de convaincre leurs concitoyens dans le débat d'idées, parasitent la vie municipale. Qu'il est navrant de voir l'extrême-droite, la droite la plus réactionnaire, et des libéraux dits de gauche unis dans un front anti-républicain contre ceux qui mènent une politique progressiste", indique Raphaël Debû, choqué "profondément" par la "couverture médiatique" de ces affaires qui "participe à un climat de persécution à l'encontre des maires communistes".