Passe d'armes entre Vincendet et Gauquelin après les heurts à Rillieux

Passe d'armes entre Vincendet et Gauquelin après les heurts à Rillieux

Ce week-end, des policiers ont été pris à partie et frappés par des Rillards après un accident survenu lors d'une course-poursuite.

Des faits immédiatements condamnés par le maire LR de Rillieux-la-Pape, Alexandre Vincendet, qui a pu visionner la scène grâce aux caméras portatives des fonctionnaires.
"Nous avons choisi la transparence pour lutter contre ceux qui souhaitent allumer des incendies et créer le chaos. Nous avons choisi l'excellence face à ceux qui provoquent et cherchent l'affrontement. Nous avons choisi la République face à ceux qui font tout pour l'éprouver. Nous ne reculerons pas face à ces provocations", indiquait lundi le jeune maire sur Facebook.

 

C'est aussi sur le réseau social que le député PS de la circonscription, Renaud Gauquelin, a évoqué ce fait divers. Ses propos, visant à apaiser la situation, n'ont absolument pas plu à son ancien adversaire durant la municipale.

"Le policier municipal, légèrement blessé, a repris me dit-on son travail ce lundi. Tant mieux. Rien de grave. Le métier de policier n'est pas des plus faciles.
À tout moment, tout peut arriver et très vite, tout peut dégénérer. La santé du jeune accidenté en moto est préoccupante : j'ai une pensée forte pour lui, sa famille et ses copains pour que la vie l'emporte sur les blessures graves.
Jeunes, restez zen, et n'oubliez jamais le casque en deux roues ; c'est votre seule carapace : six fois plus de morts en deux roues qu'en voiture"
, écrivait Renaud Gauquelin.

 

"Quel est le message véhiculé par ce représentant de la Nation ?, s'interroge en retour Alexandre Vincendet ce mercredi matin. Veut-il dire qu'on a le droit de pourrir la vie de tout un quartier le week-end en utilisant une moto volée, sans permis de conduire à partir du moment où l'on porte un casque ? (...) Monsieur Gauquelin attise le feu et, au passage, insulte les jeunes en les assimilant tous à des voyous qui n'auraient qu'une seule envie : en découdre avec les forces de l'ordre".

 

Derrière cette passe d'armes à distance se cache une tension grandissante entre les deux hommes, futurs adversaires aux élections législatives de juin dans la 7e circonscription du Rhône.