Devant 700 personnes, il a prêché la bonne parole de François Fillon. Et a totalement occulté le dernier rebondissement qui remontait à quelques heures avant sa prise de parole : la mise en examen du candidat des Républicains pour détournement de fonds publics, complicité et recel de détournements de fonds publics, recel et complicité d'abus de biens sociaux et manquement aux obligations de déclaration à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.
Pas besoin de se justifier, les militants dans la salle, pour la plupart séniors, voteront tous pour François Fillon au premier tour de la présidentielle, quoi qu'il arrive.
A noter l'absence d'élus UDI, peu volontaires pour faire campagne.
"C'est François Fillon qui incarne cette volonté d'une alternance sans équivoque", a lancé François Baroin, lançant comme objectif de conquérir "l'opinion durant les six dernières semaines de campagne".