La cour d'appel de Lyon a condamné fin février les Docks Lyonnais à verser 11,7 millions de dommages et intérêts au groupe Shaftesbury Asset Management. Un jugement alourdi de 7 millions d'euros par rapport à la première décision du tribunal de commerce en 2015.
La société immobilière, à l'époque propriétaire des pieds d'immeuble du quartier du 2e arrondissement de Lyon, avait rompu abusivement sa convention avec la SAM, chargée de les commercialiser. Les Docks Lyonnais, face à la crise économique, avaient préféré revendre le lot à un fonds souverain d'Abu Dhabi, qui arrive progressivement aujourd'hui à attirer des enseignes rue Grolée, sans pour autant la rendre aussi attractive que la rue voisine de la République.
L'affaire n'est pas encore entendue. La justice lyonnaise a encore sous le coude des plaintes pour vol et dénonciation calomnieuses à traiter selon le Progrès.