Elles étaient aussi nombreuses à avoir joué des coudes lors du cocktail d’après meeting pour approcher leur nouveau héros.
Depuis qu’il a annoncé qu’il présenterait des candidats dans chacune des 577 circonscriptions et que la moitié seraient des femmes, l'ancien ministre de l'Economie a suscité bien des vocations chez les élues lyonnaises.
Investie par son parti dans la 4e circonscription, la pourtant très socialiste Anne Brugnera n’a pas été la dernière à suivre les conseils (les ordres ?) de Gérard Collomb et à le rejoindre. On pouvait aussi reconnaître les adjointes Fouziya Bouzerda et Anne-Sophie Condemine qui espèrent que leur foi centriste pourrait leur valoir un visa pour l’Assemblée Nationale. Et tant pis si une telle perspective les obligeait demain à quitter leurs fonctions au sein de l’exécutif municipal dont elles nous assurent par ailleurs qu’elles y sont attachées.
Nous avons encore croisé une Karine Dognin-Sauze en grande forme que ses fonctions d’adjointe en charge de l’International et sa maîtrise de l’anglais ne peuvent que séduire l’ancien banquier de chez Rothschild.
On aurait tort de zapper Laïla Kimelfeld, l’épouse du toujours premier fédéral David ou la journaliste Françoise Petit qui, après s’être occupée des vieilles façades dans le 5e arrondissement, serait toute disposée à se pencher sur les dorures des palais nationaux.
Le cas d’Évelyne Haguenauer est un peu différent. Sauf à imaginer que son âge constitue un atout auprès d’un Macron qui apprécie les femmes d’expérience.
Enfin, on n’oubliera pas Caroline Collomb. Elle se contente pour l’instant de pousser quelques amis, notamment le maire du 5e arrondissement. Ce coup de main n’est peut-être qu’un leurre. L’épouse du maire de Lyon a des ambitions personnelles qui pourraient être favorisées par la proximité de son mari avec le chef.