Devant un public plus réduit (3000 selon les organisateurs), taille de la salle choisie oblige, la candidate du Front National concluait ses assises présidentielles qui se sont déroulées tout le weekend.
"C'est un choix de civilisation, les enfants vont-ils vivre dans un pays libre, démocratique, auront-ils le même mode de vie que nous et de nos parents avant nous ?", a immédiatemment déclaré Marine Le Pen, sous les yeux des grands pontes du parti.
Pas de mystère sur le contenu du discours, elle a dénoncé la "mondialisation affreuse" qui fait "la courte échelle au mondialisme djihadiste", ainsi que l'échec selon elle de l'Union européenne. Et a prôné la "tolérance zéro", notamment pour les délinquants étrangers.
Dans la salle résonnaient très fréquemment des "On est chez nous !".
A Lyon, où l'association Au Nom du Peuple avait tenté de récupérer son nom, sans succès, Marine Le Pen rappellait qu'elle était "la candidate de la France du peuple", contre "la droite du fric, la gauche du fric". "J'ai frappé ma candidature du sceau du peuple", reprenait-elle, promettant aussi que "les lieux de prédication islamiste seront fermés".
Si elle ne veut pas entendre parler de mondialisme, la candidate FN a largement vanté les mérites d'un certain Donald Trump, qui "respecte ses promesses, agit vite et fort dans l'intérêt de son peuple".
Si Marine Le Pen a largement perdu la bataille de l'affluence à son meeting, elle a révélé un discours très dur, revenu aux fondamentaux du FN, avec des promesses dans la droite lignée de celles de 2012.