En cas d’incident majeur pour cette dernière, elles et leurs habitants seraient en première ligne, à commencer par Feyzin et Saint-Fons.
Pour la première nommée, 67 logements et entreprises ont la possibilité de vendre leur bien à l’Etat, ou de rester à condition de réaliser des travaux comme un grand mur pour protéger leur propriété.
La décision la plus radicale de ce PPRT reste l’évacuation de l’île de la Chèvre, simplement séparée de la raffinerie par un mince bras du Rhône. La préfecture du Rhône veut en interdire l’accès et a donc demandé aux trois entreprises sur place, ITC, Plymouth et Domaine de Chapelan, de déménager. Et donc de relocaliser ailleurs près de 200 emplois toutes entreprises confondues.
Une injonction qui passe mal auprès de certains, comme le patron de Plymouth qui révèle au Progrès avoir déposé un recours devant le tribunal administratif de Lyon. Son entreprise est implantée sur l’île de la Chèvre depuis 1935… Et il n’envisage pas de partir au prix fixé par l’Etat qui souhaite verser 70 millions d’euros aux trois entreprises alors qu’un déménagement et l’arrêt temporaire des activités de Plymouth ont été estimés à 50 millions d’euros par son assureur.