Cumul des mandats : les députés LR du Rhône visés par le statu quo de Fillon

Cumul des mandats : les députés LR du Rhône visés par le statu quo de Fillon

Candidat Les Républicains à la présidentielle 2017, François Fillon a décidé de ne pas revenir sur la loi sur le non-cumul des mandats en cas de victoire.

Et comme il prépare actuellement les élections législatives, qui auront lieu en juin, l'ancien Premier ministre doit agir en conséquence auprès des candidats déclarés.
Une centaine en France sont directement concernés par cette loi, puisqu'ils sont déjà maires ou présidents de collectivités.

 

Dans le Rhône notamment, ils sont trois Républicains à devoir choisir entre l'Assemblée nationale et leur siège local : Philippe Cochet, député-maire de Caluire, Bernard Perrut, député-maire de Villefranche et Christophe Guilloteau, député et président du Département du Rhône. Patrice Verchère a lui anticipé en abandonnant son siège de maire de Cours-la-Ville. Il y a aussi le cas de Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et député de Haute-Loire.
Et enfin, les nouveaux candidats à la députation que sont Alexandre Vincendet et Jérôme Moroge sont de jeunes maires, de Rillieux et de Pierre-Bénite. On les imagine mal tirer un trait sur leur municipalité, trois ans après avoir remporté les élections, dans un contexte fort de passage à droite.

 

Le problème pour Cochet, Perrut et Guilloteau, c'est qu'ils bottent en touche à chaque fois que la question est posée. "Je donnerai ma position quand je serai sûr qu’elle sera appliquée. Mais je n’envisage pas qu’on ne revienne pas sur cette loi", déclarait en décembre le maire de Caluire au Progrès.

Pour le premier et le deuxième, la préparation de leur succession dans leur mairie respective n'a pas fuité. Pour Christophe Guilloteau, le Rhône semble avoir pris le dessus sur l'Assemblée, il chercherait un candidat pour sa circonscription.

 

Ils auront tous jusqu'au 14 janvier, date fixée par les Républicains, pour faire connaître leur choix. Et à défaut pousser sur le devant de la scène un nouveau candidat pour les législatives. "Il faudra choisir", tranche de toute manière Jean-François Lamour, président de la commission d'investiture.