Evolution de Lyon en 40 ans : moins d'habitants, des arrondissements stables

Evolution de Lyon en 40 ans : moins d'habitants, des arrondissements stables

L'Insee a dévoilé une étude sur l'évolution des arrondissements de Lyon sur 40 ans. Et notamment leurs mutations socio-économiques.

Il est intéressant de noter qu'il y a eu davantage d'habitants à Lyon en 1962 (535 000) qu'en 1990 (416 000). La faute à un exode dans les communes limitrophes qui se développaient à vitesse grand V. Il faudra attendre 2013 pour que Lyon compte à nouveau plus de 500 000 âmes.

 

Concernant les arrondissements, les 2e et 6e sont historiquement privilégiés par les populations les plus aisées. En 1975, ils accueillaient déjà les taux les plus hauts de cadres et les plus bas d'ouvriers.
Si le nombre d'habitants lyonnais privilégiés a augmenté dans les 7e, 8e et 9e arrondissements, ces territoires, portés par les plus fortes croissances démographiques, restent historiquement les moins aisés de Lyon.

 

Les vraies évolutions sont à mettre au crédit du 1er, du 3e et du 4e arrondissements. L'Insee évoque même le terme de "laboratoire de gentrification" pour le 1er et la Croix-Rousse, soulignant que la réhabilitation de logements anciens et vétustes a entraîné le remplacement massif des ouvriers (40,2% de la population du 1er en 1975) par des cadres (36,6% dans le 1er en 2013).


L'Insee note toutefois que les situations de précarité sont encore importantes en Presqu'île. Dans le 2e, une personne sur dix vit encore sous le seuil de pauvreté.