Sauf que la société basée à Saint-Priest rejette toute accusation de travail illégal. Selon ses représentants, les 53 salariés détachés en provenance du Portugal travaillaient dans la légalité et étaient rémunérés au même titre que des travailleurs français.
La préfecture évoquait dans un communiqué une fraude aux charges sociales estimée à plus d'un million d'euros.
D'où la décision de Sape d'engager un recours en référé liberté afin d'obtenir l'annulation de l'arrêté préfectoral. Le tribunal administratif de Lyon doit se pencher sur le dossier ce jeudi.
A noter qu'une plainte sera déposée pour diffamation à l'encontre du directeur de la Direccte après une interview sur France 3 Rhône-Alpes.