Alors est-il temps de se préparer aux excès caloriques qui se profilent ? "Il ne faut pas tomber dans cette croyance de la possible préparation digestive. Une alimentation tout à fait équilibrée convient bien. Dans "équilibré", il s’entend qu’il n’y ait pas d’excès de produits sucrés, de matières grasses, de viande ou même de légumes", explique Julien Rebeyrol, diététicien-nutritionniste dans le 9e arrondissement.
Selon ce spécialiste lyonnais, "l’ennemi, c’est l’excès et même la préparation. Si on se met en tête que l’on doit faire une diète avant le repas de fête, c’est la meilleure façon de manger encore plus lors des repas de Noël, de rentrer dans ce cercle de culpabilité qui va nous conduire à re-restreindre par la suite".
L’attitude à adopter lorsque les plats de Noël vont s’enchainer est simple : "Il faut privilégier la qualité à la quantité. Cibler les aliments qu’on préfère pendant le repas, ne pas se forcer à consommer telle ou telle entrée, tel ou tel plat, si on en préfère un autre. Il faut pouvoir se dire, après le dessert, qu’on n’a pas cette sensation de lourdeur", précise Julien Rebeyrol.
Et bien sûr, ne pas oublier la fameuse marche digestive d’après-repas.