Pour s’offrir un nouveau défi, Richard Richarté, le directeur, a affecté 5 constructeurs de miniatures à la construction à plein temps de 6 façades de monuments lyonnais (cathédrale Saint Jean, gare Saint Paul, basilique de Fourvière) entre septembre et le 8 décembre. Sur ces 6 façades miniature, pendant les 4 jours de la Fête des Lumière à la mode Miniworld (qui ouvrira pour l’occasion jusqu’à 20h), les projections lumineuses des anciennes fêtes des lumières seront reproduites sur les mini-façades.
Une sorte de best of des 10 dernières fêtes des lumières de Lyon. Si vous avez aimé "Color or not" d’Yves Moreau avec Dar La Luz et que vous avez perdu le film que vous aviez fait sur votre téléphone en décembre 2104, soyez tranquille : la projection passe à Miniworld sur la réplique de la Cathédrale Saint Jean jusqu’au 2 janvier.
Cette reproduction des 6 lieux emblématiques de la fête des Lumières est un challenge qui laisse présager un nouvel aspect pour les mondes animés de Richard Richarté et de ses 24 collaborateurs. Car jusqu’à présent, les différents tableaux qui composent l’exposition permanente (qui ont fait gagner une entrée à vie et une mini-maison dans la campagne Mini World à la famille grenobloise où se compta le 100 000e visiteur, le 17 novembre dernier) étaient inventés. Le défi qui s’inaugure maintenant – et qui à terme doit amener à une nouvelle ouverture début 2018 - consiste à miniaturiser la réalité. Plus seulement des vaches dans un pré avec un pont suspendu à côté d’une centrale nucléaire ou une station de ski vertigineuse. Mais réaliser un gigantesque monde animé du vrai Lyon que nous connaissons tout simplement.
En attendant l’ouverture de Mini World tout Lyon en vrai, on peut profiter d’une mini fête des lumières 2016 au chaud et - contrairement à toutes les autres – toute la journée. Car la nuit ou le soleil qui se lève, cela arrive plusieurs fois par heure à Mini World Lyon.