Parc OL : acculé, Gérard Collomb met fin à un entretien sur France 5

Parc OL : acculé, Gérard Collomb met fin à un entretien sur France 5

Mardi soir, le documentaire "Pour quelques hectares de plus" était diffusé sur France 5.

Le réalisateur Nicolas Vescovacci souhaitait alerter sur la disparition progressive des hectares de terres cultivables au profit de grands projets sportifs, culturels ou liés à la société de consommation.
Et parmi eux, le Grand Stade de l'OL.

 

Toute l'histoire du projet est retracé dans le documentaire, avec des intervenants clés comme les opposants Jean Murard et Philippe Layat, l'ancien avocat de ce dernier Etienne Tête mais aussi Gérard Collomb.

 

Le sénateur-maire de Lyon apparaît très nerveux lors de l'entretien qu'il accorde au journaliste. Dans son bureau de l'Hôtel de Ville, il va d'abord contester avoir fait un cadeau à Jean-Michel Aulas en lui proposant un prix d'achat du terrain "très peu cher" selon Nicolas Vescovacci.
Ce dernier revient ensuite sur le travail au Sénat de Gérard Collomb qui avait réussi à faire passer un amendement déclarant que "les enceintes sportives destinées à permettre l'organisation de manifestations par une fédération sont déclarées d'intérêt général".

 

La question de trop pour le président de la Métropole de Lyon sera celle concernant la somme déboursée au total par la collectivité pour aider le Parc OL à voir le jour et à être accessible. "200 millions d'euros qui sont dépensés par la puissance publique pour la construction d'un stade qui va procurer du travail à 1500 personnes, c'est comme cela qu'on développe l'économie à Lyon, et c'est pour ça que les Lyonnais me font confiance et qu'ils m'ont réélu pour un 3e mandat", s'emporte alors Gérard Collomb, mettant fin à l'entretien et quittant son propre bureau.

 

On entend alors son attaché de presse Pierre Budimir se plaindre que les questions posées ne sont pas celles qui avaient été communiquées au préalable. Gérard Collomb revient ensuite dans son bureau et demande au journaliste d'arrêter son matériel, "j'ai besoin de travailler".

Signe qu'à Lyon, le Grand Stade, malgré sa réussite économique indéniable pour l'OL, reste un sujet tabou.