Même si depuis vendredi le niveau d’alerte concernant le taux de particule fine est activé, ces brumes, aussi appelées "smog", n’ont que très peu de choses à voir avec la pollution selon Guillaume Séchet, à la tête du site de prévision Météo-Villes.com : "ce brouillard intense est une conséquence directe de la proximité entre les Alpes et le Massif Central. La région lyonnaise est donc une zone où il n’y a régulièrement pas de vent et donc, où le brouillard stagne durant de longues heures". Pour l’expert en météorologie, "la pollution aurait une autre couleur, plus jaunâtre, comparée aux nuances de gris ou de blanc observées ces derniers jours".
Mais Guillaume Séchet se veut rassurant, en affirmant que "les taux de pollution enregistrés actuellement dans la région sont huit à dix fois inférieurs à ceux relevés dans certaines régions de Chine".